Outre l‘histoire du Canal des Alpines et l’arrivée du canal à St-Rémy : un renouveau pour l’agriculture saint-rémoise, la présente rubrique comprend les histoires des monuments, non loin du canal, que les membres de notre association ont eu l’occasion de visiter lors des promenades découvertes organisées par l’association des Amis du Canal des Alpines
- l’histoire de Notre-Dame-du-Château
- la cabane du garde et l’arboretum de St-Etienne-du-Grès
- l’histoire de la Chapelle de Romanin
- l’histoire du Domaine de Lagoy
- l’histoire de la Tour Cardinal
- Le Tunnel d’Orgon
- La chapelle Saint-Véran d’Orgon
- Les légendes de Notre-Dame-de-Vacquières et de la Vierge Noire
L’Histoire du Canal des Alpines

XVIIIe siècle : La famille de Guise fait pression pour faire irriguer ses terres d’Eygalières et d’Orgon, sans succès.
1772 : L’archevêque Jean de Dieu de Boisgelin , président du parlement d’Aix-en-Provence , très à l’écoute de ses administrés qui ont subi plusieurs sécheresses, propose la construction d’un canal d’irrigation alimenté par la Durance et allant de Mallemort à Tarascon . La proposition est votée par le parlement en 1773. La construction démarre aussitôt.
1783 : 10 ans plus tard, 18,5 km sont construits. Le canal traverse Sénas et Orgon et là, un magnifique tunnel de 335 m est construit sous le rocher de la Roche après Orgon. Le canal est assez large pour être navigable. Il s’appelle alors canal de BOISGELIN. Puis tout s’arrête faute d’argent et même à cause d’une certaine opposition.
1791 : Par décisions administratives, le canal Boisgelin s’appellera désormais le « Canal des Alpines Septentrionales » . (pourquoi Alpilles et pas Alpines ??)
1816 : Le préfet des Bouches du Rhône, Villeneuve, relance le projet avec le tracé actuel.
Mais ce n’est qu’en 1839, par arrêté royal, que la construction redémarre réellement. Plusieurs compagnies font faillite, il y a des expropriations difficiles et des pluies torrentielles. Le canal avance très lentement.
1851 : Le canal s’arrête à 1 km de St Rémy aux chutes. Les communes en amont sont autorisées à arroser. Enfin la construction est prise en main par la société Courtet. Et tout est terminé en 1860 soit 87 ans après le début de sa construction.
Après 1860 : Rapidement des cultures comme celles des grains pour les semences se développent et deviennent un facteur majeur de développement pour Saint-Rémy. La 2e branche, dite de Rognonas, est construite par la compagnie Courtet entre 1854 et 1875.
Pour parer au manque d’eau de la Durance pendant les années de sécheresse, en 1960 une réserve Agricole est constituée dans le lac de Serre Ponçon et c’est le canal EDF qui apportera cette eau en Provence. L’ancienne prise d’eau du Canal de Boisgelin de Mallemort sur la Durance est remplacée par la prise de Mallemort (Fontanelle) et celle de Lamanon, les deux sur le canal EDF.
Actuellement le canal est propriété de l’Etat et géré pas le SICAS depuis 1980.
Cette histoire, plus détaillée, est racontée par Georges Mazuy et Marie-Gabrielle Schweighofer dans le livre « St Rémy, son histoire »
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L’arrivée du canal à St-Rémy : un renouveau pour l’agriculture saint-rémoise
Au sud, au pied des Alpilles, avant l’arrivée du canal, se pratiquait une agriculture de pays sec : amandiers, oliviers, plantes aromatiques, quelques céréales et autour du mas, grâce au puits creusé à bras d’homme, un potager soigneusement entretenu, à usage familial : pommes de terre, tomates, aubergines, haricots blancs, courges, auxquels s’ajoutaient les fruits du verger et le raisin de la treille qui ornait la façade. Parfois une petite vigne permettait de faire un vin réservé à la famille et aux amis.
Avec la mise en eau du canal en 1860, une agriculture totalement différente s’est créée dans cette partie qui pouvait enfin bénéficier de l’arrosage. Du coup, se sont développées des cultures qui existaient déjà dans le quartier des Jardins : les semences, en premier lieu de plantes aromatiques et puis très rapidement, de légumes et de fleurs. Les grainetiers saint-rémois étaient célèbres dans l’Europe entière et se retrouvaient avec les courtiers à l’Hôtel de Provence (Hôtel de l’Image). Le plus souvent le grainetier passait un contrat avec le paysan en lui fournissant les graines. Si l’on prend l’exemple des graines de fleurs : pétunias, zinnias, œillets, amarantes, œillets de poète, pourpiers, giroflées, étaient cueillis à la faucille ou arrachés. Et après avoir été « épurés », ils étaient déposés sur l’aire devant les mas, où ils séchaient dans la journée et étaient rentrés le soir. Le cheval était ensuite attelé à un gros rouleau de pierre qui foulait les plantes et on récupérait les graines. Jusqu’aux années 60, en se promenant, on sentait le parfum des fleurs avant de les découvrir dans les champs odorants au détour des haies de cyprès. Peu à peu la concurrence étrangère a joué et les semences ont disparu. Le canal a aussi permis la culture à grande échelle de fruitiers : pêchers, nectarines, et bien sûr ces savoureux légumes qui font la réputation des marchés provençaux.
Les enfants n’ont pas toujours repris le métier de leurs parents, des terres se sont vendues, des mas ont été restaurés et des maisons d’habitation construites. Le canal, lui, continue de permettre l’irrigation de domaines agricoles, de vignobles, mais aussi des jardins de ces résidences. Le gazon apparu dans les Alpilles avec ces nouvelles habitations doit beaucoup au canal !
texte de Jacqueline Leroy

Champ de pétunias « comme autrefois » devant le moulin du Calanquet
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Notre-Dame-du-Château
Pour découvrir Notre-Dame-du-Château et sa légende, la procession annuelle et la chapelle, cliquer ici ….
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La cabane du garde et l’arboretum à St-Etienne-du-Grès
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Pour faire une belle promenade du canal des Alpines jusqu’à la cabane du garde, cliquer ici ….
Quelques éléments de l’histoire de la Chapelle de Romanin

Il s’agit de l’église Notre-Dame à Romanin-Piargues, construite en bordure de la voie romaine.
On peut se demander si elle n’a pas remplacé un édifice médiéval plus ancien, peut-être païen. D’où l’intérêt de fouilles qui vont être entreprises et qui permettront de la dater avec précision.
Ce n’est donc pas l’église du Castrum de Romanin, (dont l’existence est attestée, mais dont on ne connaît pas l’emplacement précis). Compte tenu de son emplacement, la chapelle a du être une église domaniale, devenue de romérage au XVIII° siècle (romérage : fête du saint patron local)
Elle est orientée est-ouest et comprenait à l’origine une nef et trois travées et se terminait par une abside semi-circulaire. Elle a été remaniée aux XVème et XVIème siècles; il est vraisemblable que l’abside a du s’écrouler et n’a pas été relevée. Elle est donc fermée à l’est par un mur droit épaulé de contreforts.

L’entrée se fait au sud par une porte datée de 1635. Sa toiture est couverte de lauzes et repose sur une corniche. Les murs latéraux comportent des arcades aveugles. Le clocher est percé de baies où sont suspendues les cloches.
Elle a été longtemps la propriété de la famille Chapelle-de Tauriac et l’on pouvait alors y accéder facilement. Les familles venaient y pique-niquer à l’ombre des chênes verts qui malheureusement enserraient de plus en plus agressivement la toiture.
Les Saint-rémois se rappellent d’ une grande journée de fête, organisée en 1968 par Mme Renée de la Comble, personnalité saint-rémoise, fondatrice du groupe de la Respélide, qui réunit gardians, provençales en costume, musiciens avec fifres et galoubets et une nombreuse assistance .
Mais la chapelle a été vendue avec le Grand Mas et les nouveaux propriétaires ont enclos le bâtiment qui devenait d’un accès dangereux. Ils ont pris contact, après rencontres avec « La Ligue de défense des Alpilles « et la « Société d’histoire et d’archéologie » avec les services compétents . Une campagne de fouilles est prévue (si elle n’a pas déjà commencé) ; elle est suivie aussi par les historiens qui travaillent sur l’histoire du Castrum de Romanin et son environnement. On découvrira certainement des élèments tout à fait intéressants et on peut raisonnablement penser que cette chapelle fera ensuite l’objet d’une restauration et qu’elle pourra être visitée lors des Journées du patrimoine.
par Jacqueline Leroy dans le livre : Saint Rémy. son histoire
Pour trouver une promenade passant par le chapelle de Romanin Cliquez ici…..
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L’Histoire de Lagoy

Le domaine de LAGOY a été habité à une époque très ancienne, remontant au moins à l’époque gallo-romaine. Au Xème siècle, il formait encore une villa – villa de Lagozes-, avec son petit village groupé autour de la chapelle de Saint Bonet. Il est probable que le nom de Lagoy vienne du vieux français « la gaude » et serait devenu « Lagauze » en occitan.
A la fin du Xème siècle, les droits féodaux de Lagoy appartiennent à la veuve de Guillaume, Marquis de Provence, décédé en 994. Deux siècles plus tard, le fief de Lagoy paraît avoir été divisé entre le Comte de Provence et le seigneur d’Eyragues; le monastère de Saint Césaire d’Arles y possède également quelques propriétés. En 1208, Alphonse II, Comte de Provence, érige en fief au profit de deux frères, Bérenger et Pons de Mataron, le village et lieu de Lagoy, avec ses habitants, hommes et femmes, et avec les droits de justice et les bénéfices. Une partie du fief, cédée à Rostang Guiran et à ses neveux, est revendue en 1234 à Raymondet Gantelme, seigneur de Graveson et de Verquières. Puis le fief passe successivement entre les mains de plusieurs grandes familles, les Albe, les Gantelme, les Hugolen, les Sade, et enfin les Forbin à la suite du mariage de Marguerite de Sade, en 1599, avec Gaspard de Forbin La Barben.
Ce sont Marguerite de Sade et son mari, Gaspard de Forbin, qui, en 1633, font construire le pigeonnier, puis, en mars 1634, un premier château pour la construction duquel on utilise des pierres provenant du vieux village de Lagoy, inhabité depuis plus d’un siècle et dont la démolition commence donc à cette époque.
Cependant, François Louis de Forbin, petit-fils de Gaspard, ne s’intéresse guère à Lagoy. Aussi, par acte du 7 juillet 1677, vend-il la terre et baronnie de Lagoy à Jean de Meyran Lacetta, citoyen de la ville d’Arles et seigneur de Nans, près de Saint Maximin.
La demeure construite par Marguerite de Sade et Gaspard de Forbin ressemblait plus à un mas qu’à un château. Jean de Meyran Lacetta commande donc le 28 février 1685 à Jean Chanterel, Claude Michel, Jean Brun et Gabriel Cabassud, maîtres maçons de Saint-Rémy, la construction d’une demeure plus digne de son rang. Sans doute, cependant, l’ampleur du projet le conduit-il à y renoncer provisoirement puisque c’est son fils Joseph Etienne qui, en 1714, entreprendra la construction du château actuel, sur un prixfait de Julien Clastre.
Jean de Meyran est, pour l’année 1687, élu premier consul de la ville d’Aix et procureur du pays de Provence. En 1696, il devient gouverneur de Saint Rémy, charge dans laquelle Joseph Etienne lui succèdera. En 1702, la terre et baronnie de Lagoy est érigée en marquisat. Le petit fils de Jean, Jean Baptiste de Meyran Lacetta, Marquis de Lagoy, né en 1696, est plusieurs fois élu premier consul d’Arles, en 1738 et de 1744 à 1746.
Le plus célèbre des membres de la famille est le petit-fils de ce dernier, Jean Baptiste de Meyran, Marquis de Lagoy, né en 1764, héritier de Lagoy à la mort de son grand père en 1781.
En 1790, le fief de Lagoy est annexé au territoire de Saint Rémy. Les troubles de la Révolution obligent le Marquis de Lagoy à se réfugier à Paris, puis à Chartres, où il doit enseigner le dessin pour gagner sa vie.
Le Château de Lagoy ne se visite pas . Le Colombier et la Chapelle se visitent lors des journées du Patrimoine.
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L’histoire de la Tour Cardinal

« Vis pour toi à la campagne, après avoir vécu pour les autres à la ville », c’est ainsi que La Tour du Cardinal accueillait ses différents visiteurs.
Le fief de La Tour appartenait à la Reine Jeanne qui en fit don en 1353 au Comte Guillaume Roger de Beaufort, frère du Pape Clément VI.
Des représentants d’autres familles illustres s’y succédèrent : le père de Nostradamus, Antoine de la Salle, …
Reconstruite en 1558 par une riche famille de Tarascon, …, convertie en bergerie à la Révolution, elle se dresse sur ses trois niveaux et fut classée Monument historique en 1921.
Vous admirerez son puits Renaissance, la porte surmontée d’un fronton classique soutenu par un bandeau à triglyphes, l’escalier à vis orné dans les angles de culs de lampe à motifs variés, l’attique décoré d’un large bandeau à volutes fleuries où figurent sur la face Est les armoiries décorées de 3 coquilles Saint Jacques.
La Tour fait partie d’un domaine privé ouvert au public à l’occasion des Journées du Patrimoine, visites commentées par Thomas Erpicum
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Tunnel d’Orgon

C’est en 1672 que Mgr. De Boisgelin, Archevêque d’Aix, Président des états de Provence, ordonne la construction d’un canal d’irrigation qui dans son état final devait desservir le versant septentrional des Alpilles. Ce canal, nommé canal des Alpines, dont la construction a débuté en 1772, fut achevé en 1875 toutes branches confondues.
Le tunnel d’Orgon, identifié comme tunnel de la mine ou tunnel de Boisgelin a été réalisé dans les années 1780, période de la création du canal des Alpines.
En 1774 le mot français tonnelle, traduction du terme anglais tunnel, est utilisé dans la description du souterrain du canal de Boisgelin à Orgon. En 1857, par extension, tunnel signifiera « galerie, passage à travers ou sous quelque chose ».
L’objectif de ce tunnel était de permettre au canal de traverser le Mont (ou colline) Sauvy, situé dans la commune d’Orgon, pour alimenter la branche Sud dite AS1 allant vers St Rémy de Provence.
Le Mont Sauvy est principalement constitué de calcaire (carbonate de calcium) Urgonien formé durant l’ère secondaire (nom emprunté à Orgon) et de marnes grises. Ce calcaire est un calcaire crayeux de 90-92% d’indice blancheur qui, de par sa qualité, est exploité dans une carrière à ciel ouvert sur le flanc Nord-Est du Mont Sauvy par l’usine du groupe Suisse OMYA depuis 1957, cette dernière est située route d’Eygalières à l’intersection de la D7N. Ses produits sont exportés sur de nombreux continents sous forme de poudre de craie vendue sous le nom d’Orgonite.
La construction du tunnel a bénéficié d’anciennes galeries de mines de calcaire creusées préalablement. Une plaque située à l’entrée tunnel indique d’ailleurs « Tunnel de la mine ».
Le choix de l’emplacement du tunnel est donc certainement lié à la présence de cette mine, réduisant ainsi le travail d’excavation. Les pierres extraites de cette mine ont servi à la construction du château d’Orgon (ancienne forteresse du duc de Guise autrefois place forte et prison, résidence des Templiers), de l’église Notre Dame de Beauregard ainsi que de la chapelle Saint-Gervais, chapelle funéraire construite au XVe siècle par une riche famille orgonnaise.
Deux salles d’extraction de pierres, situées à mi-distance de l’actuel tunnel, se trouvent au-dessus de la voûte du tunnel, l’une de 7m de haut et une autre de 4m de haut située au-dessus de cette dernière.
Le tunnel possède une longueur de 345m et est constitué de 42 voutes. On peut noter la présence de pierres en saillie des murs de soutènement, ces dernières ayant servi à l’installation des échafaudages pour le creusement et la construction. Compte tenu du type de matériaux constituant la mine, le tunnel fut creusé en utilisant des barres à mines et des coins car l’utilisation de la poudre comme explosif (utilisable à cette époque) ne pouvait pas se faire dans le calcaire, car trop friable.
Le tunnel est interdit de visite en raison de la présence de chauve-souris (7000 individus environ) (Arrêté Préfectoral de la protection du biotope du «30 Septembre 2013). Ces dernières quittent leur habitat fin Août pour hiberner dans les grottes de la Caume à St Rémy.
Article de Didier Noêl, ingénieur en signaux de détection
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La chapelle Saint Véran d’Orgon

Le propriétaire de cette chapelle a mis un texte sur l’historique et sur l’architecture de cette chapelle sur Wikipédia ou cliquer ici
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Les légendes de Notre-Dame-de-Vacquières
et de la Vierge Noire
Nous sommes sur la commune de Noves à un ancien carrefour où se croisait une ancienne voie romaine allant vers l’Espagne et une draille de transhumance.
C’est un ancien lieu de pèlerinage où se trouve une grotte avec des statuettes qui remplacent une vierge noire, au pied desquelles se trouvent une source et tout près, une chapelle.

- La grotte L’ancienne statue de la vierge noire a, selon la légende, été trouvée par une vache. C’était la première vierge noire trouvée en France. Les vierges noires datent du moyen âge. Il y a 2 hypothèses pour les vierges noires : soit dans la continuité des divinités païennes, elles représentent la déesse égyptienne Isis allaitant Horus ; soit c’est une vierge chrétienne dont le matériau utilisé était du bois sombre.
Ces vierges noires sont de bonnes médiatrices quand on souhaite un enfant.
La source : l’eau en est, paraît-il, potable et jamais à sec. Il faut en boire pour trouver un mari .

2. La chapelle
Notre-Dame-de-Vacquières est une propriété privée dont le changement de propriétaire est récent.
Le portail est divisé par un pilier central, derrière lequel on voit une chapelle. La date de construction n’est pas connue. Un ermite y aurait habité jusqu’en 1800.
Il semble que cet endroit soit un lieu consacré à la fécondité, car la chapelle s’appelle également Chapelle Notre-Dame-des-Œufs.
Le culte lié aux œufs semble un culte qui remonte à l’époque romaine .
Il y a d’autres chapelles Notre-Dame-des-Œufs en Provence : une chapelle à Gréoux-les-Bains dans les Hautes-Alpes et une autre au Muy dans le Var.
La légende est un peu compliquée : les femmes qui voulaient un enfant devaient, le jour du pèlerinage, arriver avec 2 œufs fraîchement pondus, en gober un, et mettre l’autre en terre ou sur une étagère dans la chapelle. L’année suivante, à la date du second pèlerinage, elles devaient exhumer l’œuf et elles devenaient alors fécondes.
Sources: internet et Association du Patrimoine de Noves
(texte de Marie-Gabrielle Schweighofer)